DPE ET DATAS : surface, ancienneté, localisation, chauffage… Comment ces paramètres impactent le classement ?
epuis son entrée en vigueur, le nouveau DPE suscite de nombreux débats. Il est notamment accusé de trop dégrader le classement des petites surfaces ou d’être inadapté au bâti ancien. Le ministre du logement avait indiqué travailler sur des évolutions pour les petites surfaces.
En attendant les annonces, pour comprendre l’impact de la surface et l’année de construction sur les résultats des DPE logements, mais aussi l’énergie de chauffe ou encore la localisation, cinq articles à (re)lire :
La part des passoires énergétiques
Petit logement, mauvais classement ?
L’impact de l’année de construction
Le classement croisé avec l’énergie de chauffage
L’influence de la localisation
Des chiffres à retenir*
- Il y a de plus en plus de DPE réalisés : 87 973 en juillet 2021 / 350 151 en décembre 2023 !
- Les logements classés F et G représentent 80% des DPE réalisés dans les logements de moins de 10 m2. Ils ne sont plus que 11% pour les logements mesurant entre 50 et 100 m2
- Les logements construits avant 1948 sont ceux qui comportent la plus grande part de passoires thermiques. Elles y représentent 31% des logements (17% classés F ; 14% classés G).
- C’est l’Île-de-France qui totalise la plus grande proportion de passoires thermiques (10% de F et 8,4% de G). Pour les logements les mieux classés, la proportion est plus importante en Corse et de loin : presque 19% des logements y sont classés A et 22,4% B.
* Ces statistiques sont essentiellement tirées de l’Observatoire de l’Ademe, pour les résultats des DPE logements réalisés entre le 1er juillet 2021 et le 31 septembre 2023.